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Lâcher de ballons pulmonaires : à propos de 89 cas - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.494 
M. Elmghari , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’aspect en lâcher de ballons est la dissémination d’opacités nodulaires et macro-nodulaires au niveau des deux champs pulmonaires.

Méthodes

Le but de notre travail est de dresser le profil clinique, radiologique, étiologique et évolutif des aspects en lâcher de ballon à travers une étude rétrospective portant sur 89 cas, colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 10 ans.

Résultats

Il s’agit de 44 hommes et 45 femmes. La moyenne d’âge était de 45 ans avec des extrêmes allant de 24 à 85 ans. Un antécédent de néoplasie était noté dans 27 % des cas. Le tableau clinique était dominé par les hémoptysies dans 69,6 % des cas. L’imagerie thoracique a objectivé des opacités de densités tissulaires disséminées dans 81 cas et des lésions kystiques multiples dans huit cas avec localisation cardiaque et au niveau de l’artère pulmonaire dans un cas chacune. Le diagnostic étiologique était obtenu par les biopsies bronchiques dans 37 % des cas, la ponction biopsie transpariétale dans 10 % des cas, la sérologie hydatique dans 8,9 % des cas, la ponction biopsie pleurale dans 3,3 % des cas, la biopsie sous thoracotomie dans 5,6 % des cas, la présence de BK dans les expectorations dans 5,6 % des cas, la biopsie sous laparotomie dans 3,3 % des cas, la biopsie ganglionnaire périphérique dans 5,6 % des cas chacun. L’origine maligne était notée dans 67,4 % des cas, la tuberculose pulmonaire dans 7,8 % des cas et l’hydatidose multiple dans 8,9 % des cas. L’image en lâcher de ballons était d’origine indéterminée dans 15,7 % des cas. Le traitement variait en fonction de l’étiologie. L’évolution était bonne dans 17,9 % des cas et un décès été déploré dans 42,6 % des cas.

Conclusion

Les étiologies des aspects en lâcher de ballons sont diverses, l’origine maligne reste la plus fréquente.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A209 - janvier 2017 Retour au numéro
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